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Comment je suis devenue une adepte de la chasse aux canards

  • Photo du rédacteur: Sarah
    Sarah
  • 24 févr. 2023
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 avr. 2023

Aller marcher dans un marais avec de la boue jusqu’aux cuisses, transporter un sac plein de canards en plastique, me geler les doigts en attendant, les fesses dans l’eau, que des oiseaux passent ?!? Euh non merci !


Quand j’ai rencontré mon conjoint, je n’avais jamais été initiée à la chasse. J’étais très heureuse et très reconnaissante qu’il rapporte du gibier pour remplir le congélateur et je prenais grand plaisir à le cuisiner. Cependant, m’habiller en feuillage et écouter des gars jouer du « calleu », ça ne m’appelait pas vraiment.


Et puis nous avons eu deux enfants, et les moments de solitude et les moments de couple sont devenus de plus en plus rares. Un jour j’ai lancé à mon chum : « Si je dois m’acheter du camo et venir en bateau pour passer du temps avec toi, je vais le faire ! » Voilà comment tout a commencé.


Mon conjoint a été stratégique; il m’a d’abord emmenée dans un endroit près de la maison, avec une marche d’approche pas trop longue et lorsque la température était clémente. Nous avons même rapporté des canards lors de ma première sortie ! Les waders trop grands de son ami m’ont convaincue d’aller m’en acheter une paire et nous avons fait quelques chasses en marais cette saison-là. J’ai retrouvé le plaisir d’être dehors, de forcer physiquement et de changer mes combines dans un parking.


Je ne savais pas à ce moment-là que mon histoire d’amour avec la chasse ne faisait que commencer et que plus j’en apprendrais, plus j’aimerais…


J’aime la chasse aux canards parce que c’est accessible

Bien qu’il faille un permis de petits gibiers et d’oiseaux migrateurs je pense que c’est l’élément qui fait que je recommande le plus la chasse aux canards ; c’est simple et accessible. Si nous parlons des marais, ou à l’eau, il est possible de s’y rendre à pied ou en embarcations. Les premières fois que j’y suis allée, nous avons longé les rives du fleuve et trouvé des endroits où nous camoufler, mais ce toujours en waders. Dans un deuxième temps, j’ai commencé à sortir en embarcation. J’en parlerai plus précisément dans un autre article, mais le kayak nous permet d’avoir accès à des endroits plus giboyeux du fleuve et (surtout) d’aller chercher nos oiseaux tombés à l’eau plus facilement.


L’autre avantage accessible dans notre cas, c’est la proximité. Puisque la chasse aux canards ne demande pas d’installations très complexes, il est possible de nous rendre à notre « spot » et de chasser pour quelques heures, puis de rentrer pour terminer la routine du dodo des enfants. Dès la rentrée des classes jusqu’à Noël, mon conjoint et moi pouvons y aller en solo, à tour de rôle, pour profiter du bon temps du coucher du soleil.


J’aime la chasse aux canards parce que c’est social

Certains types de chasse se prêtent aux moments solos et de contact avec la nature, alors que la chasse à la sauvagine c’est d’abord et avant tout une histoire de gang. On y va souvent avec des amis ou de la famille pour partager un bon moment ensemble. En plus d’échanger des talents et des connaissances, on peut bénéficier des territoires de tous et chacun. Ça varie les endroits, ça brise la solitude et ça me fait même apprécier l’eau froide des marais. J’ai beaucoup de plaisir à vivre ces chasses en groupe. C’est un moment pour se retrouver, jaser et profiter du moment présent. Pour moi, ça c’est une composante essentielle de ma chasse.


De plus, c’est une super occasion pour initier de nouveaux chasseurs. Assis à proximité ou dans la même embarcation, nous avons à quelques reprises amené des recrus. Ils n’ont pas besoin de beaucoup d’équipements ni de beaucoup d’expérience. Nous pouvons chasser tous ensemble et avoir un œil sur eux pour les encadrer.


J’aime la chasse aux canards parce que c’est abordable

On va se le dire, chasser pour chasser c’est bien, mais rapporter du gibier, c’est encore mieux ! Même si les résultats ne sont pas garantis, la chasse aux canards nous promet de bons résultats, et ce à moindre coût. Bien entendu nous apportons souvent des « decoys », mais puisqu’on ne peut qu’en transporter un nombre limité, on fait avec ce qu’on a. Mon conjoint ose même parfois des chasses en kayak, sans « decoys ». De nos sorties en groupe ou en solo, nous rapportons plus souvent qu’autrement des oiseaux. Cette année d’ailleurs, notre congélateur est plein, et ce seulement de sauvagine !



Je suis encore étonnée de constater que la chasse aux oiseaux migrateurs demeure méconnue et que les adeptes sont peu nombreux. Cependant, c’est à mes yeux une excellente chasse pour les nouveaux initiés, pour varier les occasions et pour profiter d’être ensemble. La chasse à la sauvagine nous permet d’explorer de nombreux territoires et de découvrir de nouveaux emplacements. C’est vraiment une occasion unique de se retrouver en nature et de sortir vos plus beaux motifs camo.

Je vous invite à l’essayer, peut-être serez-vous agréablement surpris !

Sarah Vie de chasse : chasse aux canards

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